Les plateformes de téléchargement et les maisons de disques se sont livrées des guerres sur plusieurs années. L’apaisement des tensions a été possible grâce à l’intervention des sites de streaming musical. Dilandeau qui avait pourtant réussi à se maintenir dans ces duels, a quand même fini par fermer.
Fonctionnement de Dilandeau
Pour avoir une idée sur les causes de la fermeture de Dilandeau, il faut savoir comment ce site fonctionnait. En effet, Dilandeau permettait aux internautes de faire du téléchargement gratuit de musique. L’offre est d’autant plus alléchante puisqu’il n’était requis aucune création préalable de comptes sur la plateforme. Si vous voulez avoir plus de précisions, visitez le site web. Les passionnés de musique ont alors massivement adopté cette plateforme. Les uns pour écouter et télécharger des morceaux des artistes confirmés, les autres pour découvrir de nouveaux talents. Dilandeau proposait également un système de vote qui permettait aux artistes inconnus du public de se mettre en valeur. De plus, elle offrait une liste de musiques très variées et mises à jour régulièrement.
Les raisons de la fermeture
Bien que Dilandeau propose une offre séduisante, ce n’était pas pour autant totalement gratuit. Sa structure économique reposait sur une répartition des profits. Tous les titres présents dans le catalogue de musiques de Dilandeau ne pouvaient pas être écoutés en intégralité. Il fallait pour ces morceaux souscrire à un abonnement. De même, la plateforme faisait diffuser des publicités desquelles elle tirait des ressources. Dilandeau était à la recherche d’une assise économique pouvant lui permettre de s’imposer comme un acteur influent du milieu. Ainsi, elle a approché des maisons de disques afin de signer des accords. Malheureusement, la plateforme n’a pu conclure aucun accord. En fait, les maisons de disques lui reprochaient l’exploitation et la publication illégales de leurs morceaux. Elles ont pour cela intenté plusieurs actions en justice contre Dilandeau. Elle a également été mise sur la liste noire de la HADOPI. Les lois protégeaient évidemment les artistes et les maisons de disque. Dilandeau, n’ayant pas pu être légale, elle a simplement disparu.